Ginchy

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Ginchy
Ginchy
La mairie
Blason de Ginchy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Jean-Marc Delmotte
2020-2026
Code postal 80360
Code commune 80378
Démographie
Population
municipale
70 hab. (2021 en augmentation de 11,11 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 01′ 27″ nord, 2° 50′ 00″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 157 m
Superficie 5,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Péronne
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Ginchy
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Ginchy
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Ginchy
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Ginchy
Liens
Site web https://ginchy.fr

Ginchy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Flers, Morval, Combles, Gueudecourt, Guillemont, Lesbœufs, Longueval et Maurepas.

Description[modifier | modifier le code]

Entrée du village.

La commune de Ginchy est située à l'extrémité nord-est du département de la Somme à la limite du Pas-de-Calais. Elle est distante de la ville d'Albert, d'une quinzaine de kilomètres.

Le sentier de grande randonnée de pays (GRP) de la Bataille de la Somme passe dans le village.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 54, Lesbœufs - Péronne)[1].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le sol et le sous-sol de la commune sont de formations tertiaire et quaternaire ; l'argile domine[2].

Au nord de la commune, on rencontre une série d'ondulations qui appartiennent aux collines de l'Artois bordant un plateau au sud sur lequel a été bâti le village de Ginchy. Le point culminant de la commune se trouve au lieu-dit le Télégraphe à 156 m d'altitude où se trouvait jadis un relais du télégraphe de Chappe[2]’.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de cours d'eau sur le territoire communal, on y trouve quelques sources et une nappe phréatique en sous-sol[2]’.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ginchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune de Ginchy possède un habitat groupé le long de la route qui mène à Flers et à Lesbœufs. Il n'y a ni hameau ni ferme isolée sur le territoire communal.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 37, alors qu'il était de 41 en 2013 et de 36 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 73,5 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 23,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ginchy en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,9 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Ginchy en 2018.
Typologie Ginchy[I 1] Somme[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 73,5 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,9 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 23,5 8,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve plusieurs formes pour désigner Ginchy dans les textes anciens : Ginchi en 1150 ; Genci en 1158 ; Genciacum en 1202 ; Genchy en 1202 ; Quinchi en 1217 ; Cinchi en 1240 ; Geincy en 1567 ; Ginchy en 1733 ; Guinchi en 1787 ; Gency[15]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Ginchy était compris dans l'ancienne forêt d'Arrouaise. Ce fut un fief des châtelains de Péronne qui l'aliénèrent à l'abbaye d'Arrouaise, à l'abbaye du Mont Saint-Quentin et au prieuré de Lihons-en-Santerre.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les habitants connaissent- une période de misère du fait des invasions espagnoles, du petit âge glaciaire et de la famine de 1709. Cependant, l'église du village est reconstruite en 1770.

Deux jeunes gens du villages combattent dans les armées de Napoléon : l'un meurt en Espagne en 1809, l'autre en Allemagne en 1813.

Lors de la Deuxième République, en 1849, : comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel masculin.

Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des électeurs :

DELATTRE, 1

MAQUET, 1
(saisie non exhaustive !)

.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, la population souffre de l'occupation prussienne de 1870-1871.

La commune de Ginchy est le théâtre de violents combats de la Première Guerre mondiale, pendant la bataille de la Somme., notamment lors de la bataille de Ginchy, le , lors de la bataille de la Somme.

Le village est considéré comme totalement détruit à la fin de la guerre[16] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [17]. Les photographies aériennes réalisées entre juillet et septembre 1916 montrent en effet que le village a été totalement rasé par les bombardements[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Combles[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Penvénan était membre de la petite communauté de communes du canton de Combles, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi du de réforme des collectivités territoriales, qui prévoit que les intercommunalités doivent regrouper au moins 5 000 habitants, la communauté de communes est dissoute le et cerftaines de ses communes, dont Ginchy, rejoignent la communauté de communes de la Haute Somme, dont est désormais membre la commune

Liste des maires[modifier | modifier le code]

²

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1953 1956 André-Jean Godin[20],[21] RPF Haut fonctionnaire, résistant
Sous-préfet d'Abbeville (1930)
Député de la Somme (1946 → 1955)
Compagnon de la Libération, commandeur de la Légion d'honneur
Croix de guerre, Rosette de la Résistance
King's Medal britannique
         
avant 1981[22] 2001 Pierre Vasseur    
mars 2001 2014 Marie-Geneviève Desailloud[23]   Institutrice retraitée à l’école Notre-Dame à Albert
2014 En cours
(au 26 juin 2023[23])
Jean-Marc Delmotte   Vice-président de la CC du Pays de la Haute Somme (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[24]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 70 habitants[Note 2], en augmentation de 11,11 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
196229246213213225206200217
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
209201195205199205203194203
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1901871879192881008894
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
898669646056646666
2015 2020 2021 - - - - - -
636870------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre, reconstruite dans l'entre-deux-guerres après la destruction de l'édifice précédent en 1916 et dont de gros travaux d'entretien se sont achevés en 2023[23].
  • Monument à la Guards Division sur la route entre Ginchy et Lesbœufs
  • Monument aux morts[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le caporal May inhumé à Ginchy.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ginchy Blason
Coupé : au 1er de gueules à deux clés d'argent passées en sautoir surmontées de la lettre capitale G du même, au 2d d'azur à un phénix d'or dans son immortalité de gueules[30].
Détails
Adopté début 2023.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO , Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a b et c Notice géographique et historique sur la commune de Ginchy, rédigée M. Becquet, instituteur, 199?, Archives départementales de la Somme
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Ginchy et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 425 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  17. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
  18. « Fonds Marcel Pithois, commerçant en vins et érudit châlonnais - Documents de la guerre 1914-1918 - Archives départementales de la Marne », sur Archives départementales de la Marne (consulté le )
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « André, Jean Godin (1900-1989) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  21. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 196.
  22. « Listes des élus ayant présenté les candidats à l'élection du Président. de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1048.
  23. a b et c « L’ancien maire et l’église honorés à Ginchy : Jean Marc Delmotte, le maire de la commune, a inauguré l’église qui a subi de grosses rénovations. Il en a profité pour mettre à l’honneur Geneviève Desailloud qui occupait ses fonctions avant lui, en la faisant maire honoraire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « De 1977 à 1989, elle a été conseillère municipale de Ginchy. En 1989, le maire Pierre Vasseur lui passera le flambeau et ce, jusqu’en 2014, où elle reprend un mandat de conseillère pour seconder Jean-Marc Delmotte ».
  24. « Jean-Marc Delmotte s’offre un 2e mandat de maire de Ginchy », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « L’esplanade du monument aux morts de Ginchy rénovée : Ce 11 novembre 2022, la commémoration a permis d’inaugurer une esplanade dont le pavage a entièrement été refait », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Blason de Ginchy », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).